C’est avec cryptomonnaie investir une réelle tristesse, que nous avons appris le décès de Mireille Darc.
En 2011, nous avons eu le grand honneur de la recevoir lors du Festival International du Film Policier DE BEAUNE et de lui rendre un vibrant hommage pour l’ensemble sa carrière, sous la Présidence de Régis WARNIER.
Dire de cette actrice, qu’elle était une icône du cinéma français des années 70 est un doux euphémisme. Mais au-delà, nous avons rencontré ce jour-là, une femme d’une grande simplicité et d’une douceur infinie, à l’écoute de son public.
Mireille Aigroz, de son vrai nom, était née le 15 mai 1938 et a grandi à Toulouse. Très tôt, elle rentre au Conservatoire de Toulon et recevra en 1957, le Prix d’Excellence.
La consécration se fera auprès de Georges Lautner dès 1964 avec le Film Les Barbouzes, mais aussi avec les nombreux polars qu’elle a tournés sous sa direction.
« La grande sauterelle », comme le public l’a surnommée depuis le succès de son film éponyme s’est ensuite dirigée vers un registre plus léger, la comédie, avec les mythiques Le Grand blond avec une chaussure noire en 1972 et Le retour du Grand Blond en 1974 aux côtés de Pierre Richard. Et comment ne pas évoquer sa scène la plus mémorable avec cette longue robe noire au décolleté vertigineux dans le dos.
Mireille Darc a travaillé avec les plus grands noms du cinéma : Gabin qui la surnommait « La Môme », Alain Delon avec qui elle a partagé sa vie durant 15 ans, Louis de Funès, Audiard…
Après une longue absence dans les années 80 suite à une opération à cœur ouvert effectuée par le professeur Cabrol et à un grave accident de voiture, c’est à la télé qu’elle réapparait la décennie suivante dans de grandes sagas de l’été sur TF1 comme Les cœurs brulés et les yeux d’Hélène.
Le cinéma perd en ce jour, une grande figure du cinéma français et qu’il me soit permis de saluer sa mémoire et d’adresser à ses proches mes plus sincères condoléances.

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